Tradition et Innovation Familiale faites d'Expériences depuis 1870
Notre atelier est équipé de six fours, ils nous permettent de travailler tout type de verre, toute épaisseur, et notre particularité est le bombage ainsi que la fusion.
Tous les gabarits et les moules sont réalisés dans nos ateliers et disposons d un nombre important de moules déjà
fabriqués.
Grâce à notre maîtrise et notre technique du bombage nous réalisons : du bombage bi, tri, quadri, quinti, feuilleté, bombage pour double vitrage, également agrémenté bombage de verre traité, couche dure (verre activ auto nettoyant)…
Mise en forme de verres spéciaux (type KG1) pour les éclairages de salles d'opérations.
Travail à chaud de verre armé , du Dravel (thermoformage, bombage fusing). Bombage de verre Pyrex
Nos procédés nous permettent de fabriquer une très large gamme de verres imprimés qui répondent entre autre depuis de nombreuses années aux catalogues des salles de ventes (Drouot, Tajan…)
Créateur du «Verre Brulé» en xxxx qui répond aux exigences très spécifiques de l’ Architecture du patrimoine.
Tous nos verres imprimés sont réalisés dans nos ateliers, et en adéquation avec du float glass, glace claire, extra-blanc, parasols, ultra-clair,… Toutes épaisseurs à partir du 6 mm,
dimensions maxi 2950mmx1950mm.
Applications : Bombage, montage double vitrage suivant pourtour plan, feuilleté PVB ou résine, la feuillure si besoin? ,.dépolis, argenté, laqué…
Finitions : Joints polis ou grès, bords éclatés, encoches, découpes et percements.
02.35.72.10.78
bombagedesserme@gmail.com
Nous répondons aux projets des plus simples aux plus complexes.
Architecture, Bâtiment, Décoration, Création Design, Luminaires, Horlogerie.
Agencement intérieur / extérieur (verrière, comptoir, crédence, plan de travail, pare-douche, dalle de sol, plancher, escalier, garde-corps, porte, cloison, mobilier intérieur et urbain, vitrage isolant, miroir «de sorcière»….)
Prototype pour l’industrie Automobile, Aéronautique, Aérospatiale. Restauration tous véhicules anciens, mobilier …
Nouveautés
VERRES IMPRIMES
(motifs sur catalogue)
BOMBAGE VERRE DICHROÏQUE
FUMIVORES SOUFFLES POUR FABRICANTS DE LANTERNE
Nous fabriquons nos verres sur demande, et pouvons les faire évoluer en fonction de vos Besoins, du Style de la Tendance de l’Epoque…
Toute personnalisation est possible
Utilisez notre Savoir-faire, nous vous accompagnons pour une Information, un Conseil, une Etude, de la restauration ancien, contemporain jusqu'à la création.
Les valeurs de notre Atelier
Ecoute, Flexibilité,
Savoir Faire, Qualité
PRISE EN CHARGE COMPLETE DE VOTRE PROJET : PLAN, CONCEPTION, FABRICATION
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LA TECHNIQUE DU BOMBAGE ET LES ETAPES DE LA CREATION
L'élaboration des moules : la base du métier
Comme un gâteau prend la forme de son moule, le verre se modèle, par un effet de la chaleur, sur un support dont il épousera la forme. On bombe un verre plat, selon sa mesure ou celle de l'objet, grâce à un moule qui a été préalablement élaboré. Le moule doit représenter la forme que l'on veut faire prendre au verre.
Tout d'abord, il faut réaliser d'après l'objet à réparer ou à créer, un calibre en fer plat imitant le profil du verre bombé, appelé «gabarit ». Ce gabarit est un bout de ferraille coupé à l'aide d'une tronçonneuse qui donne la forme du moule et représente le verre. Ensuite, on trace au marqueur la représentation du verre sur la tôle afin de donner l'indication de la forme à prendre. Puis on coince la tôle dans un rouleau à cintrer, plus on sert les manettes, plus la tôle cintre, c'est un réglage à l'oeil. Puis, on fignole au marteau spécialement conçu pour cintrer, il en existe aussi pour aplatir. Chaque marteau a une spécificité, aucun ne donne la même forme à la tôle. On se sert de marteau aussi bien pour le gabarit que pour le moule. A partir de ce calibre, le gabarit, on confectionne un moule en tôle de fer qui est façonné en le martelant à froid. Pour la conception de moule et de gabarit, on emploie de la ferraille, du fer noir, car l'inox est trop dur. Pas besoin de taper fort mais juste au bon endroit avec précision.
Pour la réalisation des moules et des gabarits on se sert aussi d'un tas. Les tas pour les gabarit sont une saignée, afin de donner un premier effet bombé au gabarit. Pour les moules on utilise un tas sans saignée. Une fois le moule en forme, il faut le consolider avec une armature métallique soudée, il doit résister à la chaleur du four. Parfois on utilise un moule déjà conçu, il s'agit de varier les cintres. Mais selon les cas, cela prend plus de temps que d'en faire un nouveau.
Il existe aussi des moules en céramique qui servent lors de chaleur extrême, sinon le verre colle au moule. Le moule en céramique doit être travaillé avec un modèle. Un moule est conçu à partir d'un verre existant. C'est la technique du coffrage en verre, on moule le pourtour de l'objet, le peaufine avec de la pâte à modeler. Le plâtre céramique est un plâtre réfractaire spécial pour fusion.
Le Thermoformage :
Une fois le moule élaboré, on peut y disposer une pièce de verre. La première étape consiste à tailler la plaque de verre en fonction du format souhaité. Le verre plat est donc découpé au diamant, à la molette ou à la pince. (Le père de Hugues, utilisait un diamant, outil morphologique qui peut être manié par une seule personne).
Le diamant sert communément à couper le verre, la pointe du diamant est tranchante. On dirige le tranchant de manière à ce que la partie inférieure du rabot appuie et glisse sur la glace. Le verre ainsi découpé est posé sur un moule dont il va épouser les formes en chauffant dans le four. Toutes les pièces sont saupoudrées systématiquement de blanc d'Espagne ou de talc, qui vont être enfournées, de sorte qu'elles n'adhèrent pas aux moules. Le talc empêche de coller à chaud sur le support. Le verre se dissout à température inférieure à sa fusion, il se soude à tout type de matériaux, essentiellement à la céramique et aux plaques d'enfournement, il est donc nécessaire de protéger à chaque cuisson toutes les parties du four en contact avec le verre par une couche antiadhésive. Une autre étape est nécessaire, il faut asperger les verres d'alcool à l'aide d'un petit pistolet, Il s'agit de nettoyer convenablement les pièces avant de les traiter. Si elles ne sont pas nettoyées, il y a des risques de laisser des empreintes digitales qui vont cuire en même temps que le verre et s'y incruster. C'est possible de les enlever après cuisson, avec un polissage du verre, mais cela est difficile et surtout prend du temps.
Une fois dans le four, le verre s'affaisse petit à petit.
La chaleur des flammes exerce une action par gravitation, c'est un jeu sur le poids. Dans le four, on cherche la meilleure position pour la pièce, l'orientation du moule fait plus ou moins bien descendre le verre. Le thermoformage est donc une technique par gravitation, soit par l'intérieur ou par l'extérieur. Selon la forme souhaitée, le verre peut être stabilisé en suspension ou s'étirer jusqu'au niveau de la plaque d'enfournement. Pour le cas où le support est en creux, la plaque de verre se déforme mollement dans le vide sous l'effet de son propre poids, donc par gravité. Le verre n'a pas de résistance mécanique. Entre 500° et 800° il se plastifie, mais ne fond pas. Au-dessus de 800° le verre devient d'une grande malléabilité. Lors du thermoformage, toutes les caractéristiques du verre sont altérées. La pièce enfournée subit une montée en température progressive, puis une descente avec palier de recuisson, et un refroidissement lent jusqu'à température ambiante. Le refroidissement est une phase importante de la fabrication. C'est un équilibrage des tensions internes. Jusqu'à des températures de l'ordre de 400° à 500 °, le verre demeure légèrement malléable et aucune tension ne peut encore se produire. Si le verre a subi des chaleurs intenses, il est impératif d'opérer un refroidissement lent jusqu'à température ambiante pour éviter des tensions êrùanentes. Le verre en refroidissant rapidement à l'air se contracte trop vite sur sa surface extérieure et il produit des tensions dues aux chocs thermiques qui le feront éclater.
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